📈 La révolution de l’IA ne ralentit pas, elle s’installe !

Il faut revoir ses investissements avant qu’il ne soit trop tard.

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📈 La révolution de l’IA ne ralentit pas, elle s’installe

L’essor de l’intelligence artificielle ne montre aucun signe de ralentissement. Loin d’être une bulle sur le point d’éclater, l’IA est en train de devenir un pilier stratégique des politiques industrielles et géopolitiques. Jensen Huang, PDG de Nvidia, porte depuis 2023 le concept d’“IA souveraine”, selon lequel chaque pays doit maîtriser ses propres infrastructures et données pour des raisons culturelles, économiques et sécuritaires. Ce message résonne désormais au sein des capitales européennes.

En quelques jours, Huang a enchaîné les annonces avec Londres, Paris et Berlin, incitant l’Europe à ne plus dépendre exclusivement des géants américains comme Amazon, Google ou Microsoft. Emmanuel Macron parle d’un combat pour la “souveraineté numérique”, tandis que l’Allemagne s’engage avec Nvidia pour bâtir une plateforme cloud dédiée à l’IA. Le Royaume-Uni, de son côté, promet 1,35 milliard de dollars pour muscler sa puissance de calcul. En parallèle, Nvidia s’associe avec la startup française Mistral pour construire un data center européen qui utilisera 18 000 puces IA.

Mais cette ambition fait face à deux défis : le coût énergétique de ces infrastructures — les data centers pèsent déjà 3 % de la consommation électrique de l’UE — et la différence d’échelle avec les géants américains. Les "hyperscalers" comme Amazon investissent plus de 10 milliards de dollars par trimestre, quand Mistral n’a levé qu’un peu plus d’un milliard au total. Pourtant, l’enjeu est colossal : créer un écosystème IA européen capable de rivaliser dans la course mondiale.

En parallèle, les entreprises tech réorganisent déjà leurs équipes. Google propose des départs volontaires, Amazon prévoit une réduction de ses effectifs, et même Duolingo remplace progressivement ses contractuels par des IA.

Côté productivité, les développeurs sont les premiers à bénéficier des outils IA, qui leur permettent de coder entre 20 % et 50 % plus vite. Mais ce ne sont pas les seuls concernés : 81 % du travail des assistants administratifs et 57 % de celui des avocats est désormais automatisable. Goldman Sachs affirme même que 95 % d’un prospectus d’introduction en bourse (IPO) peut être rédigé en quelques minutes grâce à l’IA, contre deux semaines auparavant pour une équipe entière.

Sur le plan économique, l’IA dépasse déjà les performances des startups SaaS des années 2010. Les 100 meilleures startups IA atteignent 5 millions de revenus annuels récurrents en 24 mois, contre 37 mois pour les SaaS en 2018. Le financement afflue plus vite, et les résultats suivent.

Enfin, l’adoption de l’IA dans le monde du travail explose : en deux ans, la part des salariés américains déclarant utiliser l’IA au travail est passée de 21 % à 40 %. L’usage fréquent (plusieurs fois par semaine) a presque doublé également, et l’usage quotidien a doublé en un an, passant de 4 % à 8 %.

L’IA ne remplace pas seulement certains emplois, elle transforme la nature du travail dans son ensemble.

Mon point de vue : En début d’année, je pensais que la bulle de l’IA allait éclater en 2025. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais vendu la moitié de mes actions Nvidia. Une semaine plus tard, DeepSeek entre en scène et bouleverse totalement le paysage. Je commence alors à lire de plus en plus d’articles sur la démocratisation de l’IA… et je réalise que non, la bulle n’est pas prête d’éclater — bien au contraire.

Alors, je profite de la légère baisse de Nvidia pour racheter mes actions.

C’est à ce moment-là que je décide de relancer cette newsletter. Aujourd’hui, tout évolue tellement vite que, pour rester dans le vert sur ses investissements, il faut absolument lire, relire, et analyser les infos en profondeur.

Je m’impose cette newsletter justement pour ça : lire de l’info est devenu une partie intégrante de mon travail.

Bon week-end à tous,

Miguel. 😘